L’immunité est la capacité de l’organisme à se défendre contre des agents pathogènes, comme les virus, les bactéries, les champignons ou les parasites, ainsi que contre des substances étrangères ou des cellules anormales, comme les cellules cancéreuses. Elle fait partie du système immunitaire, qui est un ensemble complexe de cellules, de tissus et d’organes qui travaillent ensemble pour protéger le corps.
Il existe deux types principaux d’immunité :
1. L’immunité innée : C’est la première ligne de défense de l’organisme. Elle est non spécifique, ce qui signifie qu’elle réagit de manière générale à tout intrus, sans distinction. Elle inclut des barrières physiques comme la peau, des cellules spécialisées comme les macrophages, et des protéines comme les cytokines.
2. L’immunité adaptative (ou acquise) : Elle est plus spécifique et se développe au fil du temps en réponse à une exposition à des agents pathogènes spécifiques. Elle implique les lymphocytes B et T, qui sont capables de reconnaître et de mémoriser des antigènes spécifiques. Cela permet au système immunitaire de réagir plus rapidement et plus efficacement lors de futures expositions au même pathogène.
L’immunité peut également être classée comme active ou passive. 1) L’immunité active est celle que l’on acquiert par la production d’anticorps après avoir été exposé à un antigène, soit par infection, soit par vaccination. 2) L’immunité passive est temporaire et se produit lorsque des anticorps sont transférés d’une autre source, comme lors de la transmission d’anticorps de la mère à l’enfant via le placenta ou le lait maternel. L’ensemble de ces mécanismes permet à notre corps de se protéger contre les maladies et de maintenir un état de santé.
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2.1. La fagaricine (F-532) et défense immunitaire
La Fagaricine ou la F-532 est le seul immunoreconstituant naturel reconnu et vendu en pharmacie comme phytomédicament. C’est le seul immunoreconstituant connus pour accélérer la production les cellules CD4, aussi appelées lymphocytes T auxiliaires ou cellules T helper, qui jouent un rôle central et crucial dans le système immunitaire humain. Elles sont souvent qualifiées de « chef d’orchestre » de l’immunité en raison de leur capacité à coordonner la réponse immunitaire. Les fonctions des cellules CD4 (T Helper) sont :
1. Reconnaissance des Pathogènes. Les cellules T CD4+ sont activées lorsqu’elles reconnaissent un antigène étranger (comme une bactérie, un virus ou une toxine) présenté par une cellule présentatrice d’antigènes (CPA), comme les cellules dendritiques ou les macrophages, sur une molécule du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe II.
2. Activation des Réponses Immunitaires. Une fois activées, les cellules T CD4+ sécrètent des cytokines, qui sont des molécules signal régulant l’activité d’autres cellules immunitaires, comme 1) Activation des cellules B. Les cellules CD4+ aident les cellules B à se différencier en plasmocytes, qui produisent des anticorps spécifiques pour neutraliser les agents pathogènes.
2) Activation des macrophages. Elles renforcent la capacité des macrophages à phagocyter et détruire les microbes. 3. Soutien aux cellules T cytotoxiques (CD8+). Elles augmentent l’efficacité des cellules T CD8+ dans la destruction des cellules infectées par des virus ou des cellules cancéreuses.
3). Communication avec les lymphocytes NK grâce aux cytokines.
Les lymphocytes NK (Natural Killer), ou cellules tueuses naturelles, sont un type de cellule du système immunitaire inné qui jouent un rôle crucial dans la défense de l’organisme contre les infections et les cellules tumorales. Contrairement à d’autres lymphocytes, comme les cellules T et B, les cellules NK ne nécessitent pas d’activation préalable ou de sensibilisation spécifique pour exercer leurs fonctions qui sont : 1) Destruction des cellules infectées par des virus. Les cellules NK sont particulièrement efficaces pour identifier et détruire les cellules infectées par des virus. 2) Elimination des cellules tumorales. Les cellules NK jouent un rôle clé dans l’immunosurveillance contre le cancer. Elles peuvent reconnaître et tuer les cellules tumorales sans nécessiter la reconnaissance d’un antigène spécifique, ce qui les rend capables de réagir rapidement contre les cellules cancéreuses dès les premiers stades de leur développement (Phytopharmacology 2.1 (2012) : 26-45).
2.2. La Biodéfensine et défense immunitaire
La Biodéfensine contient la pyridoxine (vitamine B6), le Cholécalciférol (Vitamine D3), le Zinc et le magnésium comme produits actifs.
La biodéfensine renforce le système immunitaire, diminue la réponse inflammatoire, bloque la synthèse de protéines au niveau des ribosomes humains grâce au zinc et à la vitamine B6 et la vitamine D3. Cela lui confère des propriétés antivirales, antibactériennes et anticancéreuses. Chez l’adulte, la posologie est de 1 gélule par jour. La biodéfensine inhibe les ribosomes 80S humains pour les empêcher de synthétiser des protéines et les enzymes virales. Les cibles potentielles de la biodéfensine sont la réplication virale, la multiplication bactérienne, fongique (Candida albican, Filariose) et parasitaire (paludisme, leishmaniose), les cancers et les tumeurs.
2.3. Rôle de la vitamine B6 dans le système immunitaire
La vitamine B6, également connue sous le nom de pyridoxine, joue un rôle crucial dans le soutien et la régulation du système immunitaire. Elle contribue à :
1. Production des lymphocytes : La vitamine B6 est essentielle à la production de lymphocytes, qui sont des globules blancs jouant un rôle clé dans la réponse immunitaire adaptative. Ces cellules comprennent les lymphocytes B, qui produisent des anticorps, et les lymphocytes T, qui attaquent les cellules infectées par des virus ou des cellules anormales.
2. Synthèse des anticorps : Les anticorps, qui sont des protéines produites par les lymphocytes B, sont essentiels pour neutraliser les agents pathogènes. La vitamine B6 est nécessaire pour la synthèse adéquate de ces anticorps, ce qui permet une réponse immunitaire efficace contre les infections.
3. Régulation de l’inflammation : La vitamine B6 contribue à la régulation des cytokines, qui sont des protéines impliquées dans la communication entre les cellules immunitaires. Cela aide à moduler l’inflammation, qui est une réponse immunitaire clé, mais qui doit être bien contrôlée pour éviter des dommages aux tissus sains.
4. Maintien de la fonction des barrières physiques : La vitamine B6 joue un rôle dans le maintien de l’intégrité des barrières physiques de l’organisme, comme la peau et les muqueuses, qui constituent la première ligne de défense contre les infections.
5. Réduction du stress oxydatif : Elle participe également à la protection des cellules immunitaires contre le stress oxydatif, qui est provoqué par les radicaux libres. Un stress oxydatif élevé peut affaiblir le système immunitaire, et la vitamine B6, en tant qu’antioxydant, aide à minimiser ces effets.
Une carence en vitamine B6 peut entraîner une réduction de la production d’anticorps, une réponse inflammatoire inappropriée, et une fonction immunitaire globalement affaiblie, augmentant ainsi le risque d’infections et de maladies.
2.3. Rôle de la vitamine D3 dans le système immunitaire
La vitamine D3, également connue sous le nom de cholécalciférol, joue un rôle essentiel dans le fonctionnement du système immunitaire à savoir :
1. Modulation de la réponse immunitaire : La vitamine D3 aide à équilibrer la réponse immunitaire en soutenant l’activité des cellules immunitaires tout en évitant une réaction excessive qui pourrait conduire à des maladies auto-immunes. Elle influence particulièrement les lymphocytes T régulateurs, qui aident à prévenir une réponse immunitaire excessive et à maintenir la tolérance immunitaire.
2. Activation des cellules immunitaires : La vitamine D3 est nécessaire pour activer certaines cellules immunitaires, comme les macrophages et les cellules dendritiques, qui sont des éléments clés de l’immunité innée. Ces cellules jouent un rôle crucial dans la reconnaissance et l’élimination des pathogènes.
3. Production d’agents antimicrobiens : La vitamine D3 stimule la production de peptides antimicrobiens, comme la cathelicidine et la défensine, qui sont des substances naturelles produites par le corps pour détruire les agents pathogènes tels que les bactéries et les virus.
4. Réduction de l’inflammation : La vitamine D3 aide à réguler l’inflammation en diminuant la production de cytokines pro-inflammatoires, qui peuvent causer des dommages tissulaires lorsqu’elles sont produites en excès. Cela contribue à une réponse immunitaire plus équilibrée et réduit le risque d’inflammation chronique.
5. Rôle dans la prévention des infections : Une carence en vitamine D3 a été associée à un risque accru d’infections respiratoires, y compris la grippe et les infections des voies respiratoires supérieures. La vitamine D3 aide à renforcer les défenses naturelles du corps contre ces infections.
6. Soutien aux réponses immunitaires adaptatives : En plus de ses effets sur l’immunité innée, la vitamine D3 influence aussi l’immunité adaptative en affectant la fonction des lymphocytes B et T, qui sont essentiels pour une réponse immunitaire spécifique et pour la mémoire immunitaire à long terme.
Une carence en vitamine D3 peut entraîner une immunité affaiblie, augmentant le risque d’infections et de maladies auto-immunes. C’est pourquoi un niveau adéquat de vitamine D3 est crucial pour le maintien d’un système immunitaire fort et efficace.
2.4. Rôle du zinc dans le système immunitaire
Le zinc est un minéral essentiel qui joue un rôle vital dans le fonctionnement du système immunitaire. Le zinc contribue :
1. Soutien à la fonction des cellules immunitaires : Le zinc est crucial pour le développement et le fonctionnement des cellules immunitaires, notamment les macrophages, les neutrophiles, et les lymphocytes T. Il aide à la maturation et à l’activation de ces cellules, permettant une réponse immunitaire efficace.
2. Production et fonctionnement des lymphocytes T : Le zinc est particulièrement important pour les lymphocytes T, qui sont des acteurs clés de l’immunité adaptative. Il influence la différenciation des lymphocytes T en sous-types spécialisés (comme les T helper et les T cytotoxiques) qui jouent des rôles différents dans la défense contre les infections.
3. Synthèse des cytokines : Le zinc participe à la régulation de la production de cytokines, qui sont des molécules de signalisation utilisées par les cellules immunitaires pour communiquer et coordonner la réponse immunitaire. Il aide à moduler l’inflammation et à éviter une réponse immunitaire excessive.
4. Réduction du stress oxydatif : Le zinc a des propriétés antioxydantes qui protègent les cellules immunitaires contre les dommages causés par les radicaux libres. En réduisant le stress oxydatif, il contribue à maintenir l’intégrité et la fonctionnalité des cellules immunitaires.
5. Barrières physiques : Le zinc joue également un rôle dans le maintien de l’intégrité des barrières épithéliales, telles que la peau et les muqueuses, qui constituent la première ligne de défense contre les agents pathogènes.
6. Réponse immunitaire antivirale : Le zinc est connu pour son efficacité contre les infections virales. Il peut inhiber la réplication de certains virus, y compris ceux responsables du rhume, en perturbant leur capacité à se répliquer. Il contribue aussi à la fonction des cellules NK (Natural Killer), qui détruisent les cellules infectées par des virus.
7. Réparation tissulaire : Le zinc favorise la cicatrisation des plaies, ce qui est important pour la réparation des tissus après une infection ou une inflammation.
Une carence en zinc peut entraîner une diminution de la fonction immunitaire, rendant l’organisme plus vulnérable aux infections, notamment les infections respiratoires. C’est pourquoi un apport adéquat en zinc est essentiel pour maintenir un système immunitaire fort et résilient (The Open Biochemistry Journal (2020). 14, 33-40).
2.5. Rôle de la vitamine C dans le système immunitaire
La vitamine C, également connue sous le nom d’acide ascorbique, joue un rôle crucial dans le soutien du système immunitaire. Voici comment elle contribue à la défense immunitaire :
1. Stimulation de la production de globules blancs : La vitamine C favorise la production et le bon fonctionnement des leucocytes, ou globules blancs, qui sont essentiels pour combattre les infections. Elle stimule spécifiquement la production de lymphocytes et de phagocytes, qui aident à détruire les agents pathogènes envahissants.
2. Amélioration de la fonction des phagocytes : Les phagocytes, comme les macrophages et les neutrophiles, sont des cellules immunitaires qui englobent et détruisent les micro-organismes nuisibles. La vitamine C améliore leur capacité à tuer les microbes et à éliminer les cellules infectées.
3. Soutien à la barrière cutanée : La vitamine C est importante pour la production de collagène, une protéine clé qui renforce la peau et les tissus conjonctifs. En maintenant une barrière cutanée saine, la vitamine C aide à prévenir les infections en empêchant les pathogènes de pénétrer dans l’organisme.
4. Effet antioxydant : La vitamine C est un puissant antioxydant qui protège les cellules immunitaires contre les dommages oxydatifs causés par les radicaux libres. Les radicaux libres sont produits en grande quantité lors de la réponse immunitaire, et en neutralisant ces molécules, la vitamine C aide à prévenir le dysfonctionnement cellulaire.
5. Réduction de l’inflammation : La vitamine C aide à moduler la réponse inflammatoire en réduisant la production de cytokines pro-inflammatoires. Cela contribue à une réponse immunitaire équilibrée et à la prévention des dommages aux tissus sains.
6. Régénération d’autres antioxydants : La vitamine C aide à régénérer d’autres antioxydants importants, comme la vitamine E, qui jouent également un rôle dans la protection des cellules immunitaires et dans la neutralisation des radicaux libres.
7. Soutien à la réponse immunitaire adaptative : La vitamine C influence aussi la réponse immunitaire adaptative, qui est plus spécifique et implique la mémoire immunitaire. Elle améliore l’activité des lymphocytes T, qui sont essentiels pour identifier et détruire les cellules infectées ou anormales.
8. Réduction de la durée des infections : De nombreuses études montrent que la vitamine C peut réduire la durée et la gravité des infections respiratoires courantes, comme le rhume, en renforçant les défenses immunitaires.
En résumé, la vitamine C est indispensable pour une réponse immunitaire efficace, tant dans l’immunité innée que dans l’immunité adaptative, et pour protéger l’organisme contre les infections tout en limitant les dommages liés à l’inflammation.
