La prostatite et l’adénome prostatique sont deux affections différentes de la prostate, une glande située sous la vessie chez l’homme. Elles peuvent toutes deux affecter le bien-être et la qualité de vie, mais elles ont des causes, des symptômes et des traitements distincts. Voici un aperçu de chacune :
1.1. Prostatite
La prostatite est une inflammation de la prostate qui peut être causée par une infection bactérienne ou, dans certains cas, par d’autres facteurs non infectieux. Elle peut être aiguë (apparition soudaine et sévère des symptômes) ou chronique (symptômes récurrents sur une longue période).
Prostatite bactérienne aiguë : La cause est une infection bactérienne. Elle se manifeste par de la fièvre, frissons, douleurs pelviennes ou dorsales, envie fréquente d’uriner, douleur à la miction, parfois sang dans les urines. Le traitement consiste à prendre les antibiotiques et les analgésiques, et parfois hospitalisation si les symptômes sont graves.
Prostatite bactérienne chronique : C’est une infections bactériennes récurrentes ou persistantes. Les symptômes sont principalement la douleurs pelviennes, douleurs pendant l’éjaculation, gêne urinaire, symptômes moins sévères mais plus durables. Le traitement est composé par les antibiotiques à long terme et les anti-inflammatoires.
Prostatite chronique non bactérienne ou encore le syndrome de douleur pelvienne chronique. La cause est inconnue, parfois associée à un stress, à des troubles musculaires ou à des problèmes nerveux. Elle se manifeste par les douleurs pelviennes, gêne urinaire, douleurs à l’éjaculation, mais sans preuve d’infection. Dans ce cas on utilise souvent une thérapie multimodale incluant médicaments, physiothérapie, et techniques de gestion du stress.
Exemple dans le cas où l’on a une douleur chronique on utilise 1) les anti-inflammatoires, antidouleurs, et parfois antidépresseurs pour moduler la perception de la douleur. 2) La physiothérapie pour améliorer la fonction musculaire et réduire la tension dans les muscles pelviens. 3) les thérapies comportementales comme la gestion du stress, relaxation, techniques de biofeedback pour aider à gérer la douleur chronique. 4) les interventions médicales comme les injections ou autres procédures pour soulager la douleur localisée.
Prostatite inflammatoire asymptomatique. On la découvre fortuitement lors des examens pour d’autres maladies ou dans d’autres conditions. Pas de symptômes notables. Le traitement n’est pas nécessaire car elle disparaît seule.
2. Adénome prostatique ou Hyperplasie bénigne de la prostate (HBP)
L’adénome prostatique ou hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), est une augmentation non cancéreuse du volume de la prostate qui survient souvent avec l’âge. Elle est très fréquente chez les hommes de plus de 50 ans. Les symptômes sont : Difficulté à uriner (dysurie avec souvent un jet d’urine faible ou interrompu), besoin fréquent d’uriner, surtout la nuit (nycturie), sensation de ne pas pouvoir vider complètement la vessie, infections urinaires récurrentes dues à une vidange incomplète de la vessie.
Le traitement consiste, 1) à la surveillance active pour les cas légers, avec des contrôles réguliers sans traitement immédiat. 2) à l’utilisation des médicaments comme les Alpha-bloquants (Pour relaxer les muscles de la prostate et faciliter la miction et les inhibiteurs de la 5-alpha-réductase (pour réduire la taille de la prostate). 3) les interventions chirurgicales par la résection transurétrale de la prostate (RTUP), pour enlever une partie de la prostate via l’urètre, ou en utilisant les techniques moins invasives tels que le laser ou les micro-ondes pour réduire la taille de la prostate.
3. Le Cancer de la Prostate
Le cancer de la prostate est l’une des formes de cancer les plus courantes chez les hommes, particulièrement ceux de plus de 50 ans. Il se développe lorsque des cellules anormales de la prostate se multiplient de manière incontrôlée. Les facteurs de risques sont : 1) l’âge. Le risque augmente avec l’âge, surtout après 50 ans. 2) les antécédents familiaux. Avoir un père ou un frère atteint de cancer de la prostate double le risque. 3) L’Origine ethnique. Les hommes d’origine africaine ont un risque plus élevé, tandis que les hommes d’origine asiatique ont un risque plus faible. 4) Le régime alimentaire. Un régime riche en graisses animales et pauvre en fruits et légumes pourrait augmenter le risque.
Les symptômes sont multiples. Dans les premiers stades, le cancer de la prostate peut être asymptomatique. Les symptômes apparaissent souvent à mesure que le cancer progresse et peuvent inclure : 1) Troubles urinaires. Difficulté à commencer à uriner, besoin fréquent d’uriner, surtout la nuit, débit urinaire faible ou interrompu. 2) Douleurs ou gêne pelvienne. Parfois ressentie au niveau du bas du dos, des hanches ou des cuisses. 3) le sang dans l’urine ou le sperme. 4) Les douleurs osseuses. Si le cancer s’est propagé aux os.
Le diagnostic se fait par : 1) Le dosage du PSA (Antigène Prostatique Spécifique). Un test sanguin pour mesurer le niveau de PSA, une protéine produite par la prostate. Un niveau élevé peut indiquer un cancer, mais aussi une prostatite ou une HBP. 2) Le toucher rectal. Le médecin palpe la prostate pour détecter des anomalies.
Les confirmations diagnostics se font par 1) la biopsie prostatique. Prélèvement de tissus de la prostate pour analyse en laboratoire. 2) L’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) ou scanner. Pour évaluer l’extension du cancer. Le cancer de la prostate est classé en stade (stades du cancer de la prostate). Le stade 1. Le cancer est confiné à la prostate et est de petite taille. Le stade 2. Le cancer est encore confiné à la prostate mais est plus grand ou plus agressif. Le stade 3. Le cancer s’est étendu aux tissus voisins comme les vésicules séminales. Le stade 4. Le cancer s’est propagé à d’autres parties du corps, comme les os, la vessie ou les ganglions lymphatiques.
Le choix du traitement dépend du stade du cancer, de l’âge du patient, de son état général et de ses préférences.
1. Surveillance active : Pour les cancers à faible risque, surveillance régulière sans traitement immédiat.
2. Chirurgie : Prostatectomie radicale. Retrait total de la prostate. On peut effectuer une chirurgie robotique ou laparoscopique qui est moins invasive, avec une récupération plus rapide.
3. Radiothérapie. Utilisation de rayons pour détruire les cellules cancéreuses. Pour la radiothérapie externe les rayons sont dirigés sur la prostate depuis l’extérieur du corps. La Brachythérapie consiste à mettre les implants radioactifs placés directement dans la prostate.
4. Hormonothérapie : Consiste à réduire les niveaux d’hormones mâles (androgènes) pour ralentir la croissance du cancer.
5. Chimiothérapie. Elle est utilisée généralement pour les cancers avancés ou réfractaires.
6. Immunothérapie et traitements ciblés. Ce sont des nouveaux traitements qui renforcent le système immunitaire pour combattre le cancer ou ciblent des anomalies spécifiques des cellules cancéreuses. C’est l’un des traitements proposés par les Laboratoires TBC.
Le pronostic du cancer de la prostate est souvent diagnostiqué à un stade précoce et a un bon pronostic avec un traitement approprié. Beaucoup d’hommes vivent de nombreuses années avec la maladie, surtout si elle est détectée tôt. La prévention est basée sur une alimentation saine riche en fruits, légumes, et faible en graisses animales. Une activité physique régulière et un contrôle régulier du PSA pour les hommes à risque.
Les solutions naturelles des laboratoires TBC pour lutter contre les prostatites, l’adénome prostatique ou hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) et le cancer bénin de la prostate (stade 1 et 2) est basé sur la polyphytothérapie alternative et combinatoire. On combine à la fois l’immunothérapie (Fagaricine), et un phytomédicament qui est une combinaison de plusieurs composés bioactifs (Prostatine Plus).
1. La fagaricine (F-532).
La Fagaricine ou la F-532 est le seul immunoreconstituant naturel reconnu et vendu en pharmacie comme phytomédicament. C’est le seul immunoreconstituant connus pour accélérer la production les cellules CD4, aussi appelées lymphocytes T auxiliaires ou cellules T helper, qui jouent un rôle central et crucial dans le système immunitaire humain. Elles sont souvent qualifiées de « chef d’orchestre » de l’immunité en raison de leur capacité à coordonner la réponse immunitaire. Les fonctions des cellules CD4 (T Helper) sont :
1. Reconnaissance des Pathogènes. Les cellules T CD4+ sont activées lorsqu’elles reconnaissent un antigène étranger (comme une bactérie, un virus ou une toxine) présenté par une cellule présentatrice d’antigènes (CPA), comme les cellules dendritiques ou les macrophages, sur une molécule du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) de classe II.
2. Activation des Réponses Immunitaires. Une fois activées, les cellules T CD4+ sécrètent des cytokines, qui sont des molécules signal régulant l’activité d’autres cellules immunitaires, comme 1) Activation des cellules B. Les cellules CD4+ aident les cellules B à se différencier en plasmocytes, qui produisent des anticorps spécifiques pour neutraliser les agents pathogènes.
2) Activation des macrophages. Elles renforcent la capacité des macrophages à phagocyter et détruire les microbes. 3. Soutien aux cellules T cytotoxiques (CD8+). Elles augmentent l’efficacité des cellules T CD8+ dans la destruction des cellules infectées par des virus ou des cellules cancéreuses.
3). Communication avec les lymphocytes NK grâce aux cytokines.
Les lymphocytes NK (Natural Killer), ou cellules tueuses naturelles, sont un type de cellule du système immunitaire inné qui jouent un rôle crucial dans la défense de l’organisme contre les infections et les cellules tumorales. Contrairement à d’autres lymphocytes, comme les cellules T et B, les cellules NK ne nécessitent pas d’activation préalable ou de sensibilisation spécifique pour exercer leurs fonctions qui sont : 1) Destruction des cellules infectées par des virus. Les cellules NK sont particulièrement efficaces pour identifier et détruire les cellules infectées par des virus. 2) Elimination des cellules tumorales. Les cellules NK jouent un rôle clé dans l’immunosurveillance contre le cancer. Elles peuvent reconnaître et tuer les cellules tumorales sans nécessiter la reconnaissance d’un antigène spécifique, ce qui les rend capables de réagir rapidement contre les cellules cancéreuses dès les premiers stades de leur développement.
2. La Prostatine Plus
La Prostatine plus est composé essentiellement de la Berbérine africaine qui a une particularité d‘être une protoberbérine avec ses métabolites secondaires qui sont tous les alcaloïdes solubles dans l’eau. Tous ces métabolistes secondaires de la berbérine Africaines sont tous des composés bioactifs. Parmi ces métabolites secondaires on trouve des produits suivants : la palmitine, la jathorrizine, la columbamine qui sont les plus important. Tous ces métabolites ont des activités biologiques, ce qui confère à cette protoberbérine Africaine un puissant phytomédicament à plusieurs cibles biologiques. Dans le cas de l’adénome prostatique ou hyperplasie bénigne de la prostate (HBP), la Prostatine plus joue le rôle d’un Alpha-bloquant, d’un inhibiteur de la 5-alpha-réductases.
La berbérine a été étudiée pour sa capacité à inhiber certaines isoformes d’aldo-kéto réductases, notamment AKR1C1, AKR1C2, et AKR1B10. Cette inhibition peut avoir plusieurs implications, notamment dans le métabolisme des stéroïdes et la réduction des aldéhydes toxiques. Certaines études suggèrent que l’inhibition des AKR par la berbérine pourrait avoir un effet anticancéreux, en particulier en ce qui concerne la réduction des activités métaboliques qui favorisent la prolifération des cellules cancéreuses.
Des études préliminaires indiquent que la berbérine pourrait réduire l’expression des récepteurs des androgènes dans certaines cellules, en particulier dans les cellules cancéreuses de la prostate. Cela signifie que la berbérine pourrait potentiellement réduire la sensibilité de ces cellules aux androgènes, qui sont des hormones mâles telles que la testostérone.
La berbérine peut également perturber la signalisation en aval des récepteurs des androgènes, en interférant avec la transcription des gènes régulés par les androgènes. Cela pourrait inhiber la croissance des cellules dépendantes des androgènes, comme les cellules du cancer de la prostate.
La berbérine et certains de ses métabolites actifs ont un effet inhibiteur potentiel sur les récepteurs des androgènes, ce qui pourrait être utile dans le traitement de conditions hormono-dépendantes comme le cancer de la prostate. Certaines études montrent que la berbérine peut induire l’apoptose (mort cellulaire programmée) dans les cellules cancéreuses, un effet qui pourrait être en partie médié par la modulation des récepteurs des androgènes.